Durant ces premières semaines, la France a observé un premier comportement chez ses consommateurs : le stockage alimentaire en grande quantité. Les aliments tels que les œufs, la farine, le pain ou encore les pâtes, les produits d’hygiène et aliments emballés ont connu une demande 4 à 5 fois plus forte à laquelle ont dû faire face les distributeurs.

Les produits de subsistances (plats préparés, conserves, surgelés) sont alors privilégiés pour permettre ce stockage et ainsi réduire la fréquence des achats alimentaires.
Source : Les Echos

En quelques semaines seulement, la distribution est devenue un acteur essentiel de la vie des français. Le secteur de la distribution alimentaire comptabilise alors une hausse de 38% de son activité entre le 9 et le 15 mars.

En parallèle, un fort mouvement de déconsommation des produits frais apparaît. Le lait, les légumes de saison, les viandes, en mal de marchés, de restaurants et de clients sont alors perdus. Pour cause, les français boudent les produits frais par crainte de la présence du virus.

Spécialistes du surgelé, les enseignes Picard donnent un exemple concret de changement de consommation. Avec 90% de ses 1100 références dévalisées en seulement quelques jours, on observe une hausse de la consommation de surgelés entrainant la fermeture de nombreux magasins pour rupture de stock.
Source : Les Echos

Après plusieurs semaines, la prise d’assaut des grandes enseignes de distribution laisse place à de nouvelles tendances.

Pour la première fois, les français ont peur pour l’économie du pays et leur pouvoir d’achat et sont devenus plus prudents dans leurs dépenses. Ils sont nombreux à réduire la fréquence des courses et à s’intéresser pour la première fois à d’autres canaux :

• Les retraits en drive qui ont augmenté de 61%
• La livraison à domicile qui a augmenté de 90%

Source : The Nielsen Company

A la fin du confinement, l’adoption de certaines mesures risque de continuer d’impacter la reprise de l’activité. C’est le cas à Rungis où les acheteurs n’ont plus le droit de se promener dans les étales, palper la viande pour évaluer la qualité ou même goûter certains produits. 

Les consommateurs n’ont pas fini de voir leurs habitudes bouleversées tandis que certains tireront des enseignements bénéfiques de cette crise. Avec l’ambition d’un impact positif, certains spécialistes espèrent que les consommateurs vont développer une plus grande sensibilité entre la distinction des besoins essentiels et accessoires tout en priorisant les circuits courts et nationaux.

Face à ces changements de comportements des consommateurs, Actimeat a su faire preuve de réactivité et adapter sa capacité de production pour répondre aux évolutions de la demande.