COUP DE GUEULE SUR LE FIPRONIL
Mais que font les instances européennes ?
Si les statistiques démontrent un renforcement des contrôles, les actions de répression sont bien trop lentes en rapport de la vitesse et du dynamisme d’un marché mondial.
Un lanceur d’alerte avait prévenu les autorités en novembre 2016 de l’ajout de Fipronil interdit dans le produit commercialisé.
Neuf mois après, c’est le scandale que nous vivons avec son lot de révélations quotidiennes, anxiogènes pour le grand public.
Une intervention rapide aurait empêché le déploiement de l’offre miracle fallacieuse, ainsi que l’impact dans les dix-huit pays touchés à ce jour, et tué dans « l’œuf » cette fraude qui met à mal notre filière agroalimentaire, en réduisant encore un peu plus la confiance de nos consommateurs.
Les autorités sont trop lentes, c’est la raison pour laquelle ActiMeat poursuit une stratégie de prévention autonome – certes qui n’est pas infaillible – mais qui limite les risques.
Cette politique volontariste permet de préserver dans notre filière, la plus grande attention à la qualité de nos produits et à la stabilité de notre écosystème.
Depuis trois ans, nous réalisons régulièrement des analyses de multi-résidus pesticides sur des lots de viande, afin de détecter des matières actives intégrant entre autres, la recherche de Fipronil dans nos approvisionnements, par origine géographique.
Cette analyse globale coûte 1000€ le lot. Nous ne pouvons pas la systématiser, mais elle sert de témoin d’alerte, tant sur nos achats, que vis-à-vis de nos fournisseurs, même si nous n’avons jamais détecté cette molécule dans nos viandes depuis la mise en place.
Nous ne réalisons aucun achat auprès d’intermédiaires, nous maîtrisons l’ensemble de la filière de nos approvisionnements, avec des fournisseurs que nous connaissons.
Nous sommes très attentifs aux risques de fraudes. Nous prenons soins de l’impact environnemental de nos productions, et privilégions les circuits les plus courts, en adéquation avec les souhaits de nos clients européens.
Notre démarche n’est pas la plus économique mais nous redoublons d’efforts pour chercher les points de productivité dans notre organisation, qui assurent la compétitivité de nos offres.
Il n’y a pas besoin d’une nouvelle législation, d’un comité Adhoc ou d’un nouvel organisme mais seulement d’une meilleure coopération, intégrant tous les acteurs.
Alors aidez-nous à poursuivre cet objectif avec votre soutien.
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